Biographie Gabrielle Vincent

Gabrielle(prénom Grand-mère) Vincent (prénom Grand-père) (de son vrai nom Monique Martin).

Date et lieu de naissance : 09 septembre 1928 à Bruxelles.

Date de décès : le 24/09/2000 également à Bruxelles.

Etudes : Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.

Lieu de vie : Belgique.

Inspirations : Les histoires que Gabrielle Vincent dessine sont souvent des histoires vécues ou observées. C’est un monde qu’« on ne voit bien qu’avec le cœur ».  

Style : Ces histoires montrent des situations de la vie quotidienne (avant la société de consommation) vues par des enfants et des cœurs simples dont Gabrielle Vincent illustre, en poète, leur vulnérabilité.
Le trait vise à l'essentiel. Histoires d'animaux anthropomorphes, figures d'enfants ou des vieillards au  grand cœur. Gabrielle Vincent s'écarte de tout artifice infantile.  

En décor, on y voit surtout la maison mais aussi la ville, la rue et les personnes rencontrées tels que clochards, badauds, musicien, pharmacien…

Parfois des endroits de nature : forêt, jardin public…

Gabrielle Vincent parle du quotidien mais également de thèmes qui sans être traités avec légèreté, n’ont pas la gravité des grands thèmes de la vie(amour, abandon, adoption, maladie, mort…).

Œuvres à succès : La série « Ernest et Célestine » connaitra un grand succès. Le grand ours et la petite souris continuent à parcourir les continents.

Maison  d’édition : D'abord édités chez l'éditeur belge Duculot, repris par Casterman. Rue du Monde.

Autres : Peintre et aquarelliste. Exploite d’abord le noir et le blanc (encre,   fusain, crayon) jusque dans les années 60, ensuite utilise la couleur et exploite de nouvelles techniques (aquarelle, pastel, huile…). Etait peintre avant tout. Elle a dessiné avant d’écrire. Année 80, se lance dans l’illustration enfantine.

Son filleul va créer la fondation Monique Martin en mars 2012 pour préserver l’ensemble de ses œuvres et mieux la faire connaitre au public, Gabrielle Vincent n’étant pas avide de s’exposer à la publicité (peu exposée). Difficultés à se défaire de ses œuvres.